Face aux prix des billets de retour au pays: Colère générale des Algériens

Les algériens résidents à l’étranger réagissent et crient haro !

Le dispositif mis en place au niveau des aéroports par le gouvernement et l’autorité sanitaire chargée du suivi et de la lutte contre la pandémie du Covid 19 a provoqué un tôlé général chez la communauté nationale établie à l’étranger, à quelques heures de sa mise en ligne.

Les réseaux sociaux ont été pris d’assaut par les algériens d’outre mer pour exprimer leur mécontentement quant à la cherté d’une visite au pays, tant attendue depuis près de deux ans.

Pour pouvoir prendre l’avion vers l’Algérie à partir du 1er juin prochain : un billet aller-retour + un test RT-PCR négatif de moins de 36 heures + payement à l’avance des frais inhérents au confinement + frais de test Covid-19 à l’arrivée + confinement obligatoire de 5 jours dans un hôtel : « Au bas mot, le prix de revient d’un voyage serait de 1000 euros », estime un internaute.

« Encore heureux qu’on n’exige pas un extrait de rôle, une fiche familiale, le certificat de vaccin à la Polio, la vignette automobile, la carte de vote et l’attestation d’ancien maquisard pour les personnes nées après le 5 juillet 1962 », ironise-t-il. Poussant plus loin son ironie, il ajoute : « Bref. Il sera plus facile d’aller sur Mars que d’aller à Alger ».

« Les mesures sont plus draconiennes qu’elles ne l’étaient pour les vols de rapatriement. Avec des condition pareilles », indique un autre citoyen établi à Madrid.

« On comprend le souci des autorités de mettre en place un dispositif de tolérance zéro pour empêcher l’entrée sur le territoire du virus et de ses variants. Il est même nécessaire. Toutefois, il y a lieu de dire que celui-ci relève carrément du délire », relève  Mourad, un ami à lui établi en France.
« On dirait qu’on veut nous punir, nous les algériens de l’étranger car la plupart est avec le Hirak », explique un militant politique.

« Vouloir intituler la réouverture des frontières d’une telle manière, ce n’est qu’une autre manière de décréter la fermeture des frontières autrement ; vu le nombre de vols hebdomadaires réduits et les tarifs fixés, sachant que plusieurs pays le font et l’assument, y compris le séjour obligatoire à l’hôtel (3 jours au Canada par exemple).Seuls les plus aisés financièrement s’autoriseront ce désormais luxe de rentrer au pays pour rendre visite à leurs familles », tranche net un citoyen algérien de France.

« C’est une combine d’Air Algérie pour renflouer ses caisses, après la crise qui la lamine déjà bien avant la pandémie. Les six avions ne pourront pas se remplir tout simplement avec des conditions pareilles », conclu-t-il.

A.Ben Ali.

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