Entre Alger et Paris, l’avenir redevient incertain…

L’affaire Amira Bouraoui prend une tournure qui ne semblait guère prévisible pour la partie française. l’Algérie a vivement protesté contre cette «exfiltration» et dénonce ouvertement l’implication des « services consulaires et des responsables de sécurité français» dans ce dossier.

La brouille diplomatique entre Alger et Paris s’installe à nouveau au lendemain de cette affaire qui éclate à un moment où les relations entre les deux pays étaient pourtant promises à un avenir d’excellence.

Alger ne fait point de concession quand il s’agit d’ingérences ou d’actes de nature à toucher à sa souveraineté . La réaction prompte des autorités algériennes notamment de la part de la présidence de la république qui a procédé au rappel de l’ambassadeur d’Algérie en France pour consultation, témoigne de la gravité de l’heure et donne le sens de la mesure de la colère suscitée en Algérie.

L’agence APS rapporte ici une lecture toute particulière et qui soulève bien des interrogations autour du dossier de Amira Bouraoui…

La barbouzerie française ne cache plus son jeu. Elle s’affiche au grand jour. Elle est sur le point d’atteindre son objectif qui est d’arriver au point de non-retour dans les relations algéro-françaises.

Voilà qu’une femme exfiltrée vers la France, qui n’est ni journaliste, ni militante, et qui n’est rien du tout, et 48 heures après, on lui offre les plateaux et on l’invite à s’exprimer sur des chaines de TV publiques.

Ceci est la preuve que les services français ont sonné la mobilisation générale de leur « khabardji » dont l’objectif recherché est désormais clair.

Que ces gens-là sachent que si la France envisage qu’elle peut refaire, en 2023, un scénario comme la baie des cochons, alors là ils se sont complètement trompés d’adresse.
Tout le monde sait qu’au niveau de la DGSE française, il y a une feuille de route pour mettre à mal la relation algéro-française. Cette feuille de route, qui est exécutée par les barbouzes et les « khabardji » et certains responsables au niveau de la DGSE, du quai d’Orsay et certains conseillers franco-algériens qui ne cachent pas leur amour et leur vénération pour le makhzen.

Il est désolant que tout ce qui a été construit entre les Présidents Tebboune et Macron pour ouvrir une nouvelle page entre les deux pays, tombe en ruine et la rupture ne semble pas loin.

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