Entraves à l’investissement et verrous à l’importation

Ces points ont été soulevés par Kamel Moula, le patron des laboratoires Venus et également président du CREA (conseil du renouveau économique algérien) avec le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun.

L’anarchie qui touche le volet importations, notamment les difficultés de s’approvisionner en matières premières nées de certains verrous instaurés a interpellé le ministre qui a annoncé la tenue prochainement d’une rencontre entre son département, le patronat et l’agence nationale de promotion des exportations (Algex).

C’est justement ce même organe (ALGEX) qui a été imposé comme passage obligatoire pour filtrer les importations , notamment celles qui concernent les produits destinés à la revente en l’état.

Le dispositif ALGEX consistait officiellement à ne permettre que les importations de produits recensés non disponibles en Algérie ou insuffisamment présents. Une sorte de protection de la production nationale que l’on voulait assurer par cette démarche qui s’est révélée au final totalement hasardeuse, voire suicidaire.

Une situation de pénuries et de rupture sur des produits essentiels et des matières premières a été relevée sur le marché où plusieurs entreprises se sont retrouvées en détresse, faute de ces intrants indispensables à faire tourner les machines.

A.A

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