Enfin un statut pour la presse électronique ?: Ouyahia veut organiser la profession en ligne

Si elle venait à se confirmer elle aurait le mérite d’être accueillie avec grand soulagement par les professionnels des médias qui se sont investis dans la presse électronique.  A en croire Alg24 le journal en ligne affilié au groupe Ennahar , Ouyahia aurait instruit le ministre de la communication  Djamel Kaouane pour accélérer la mise en place d’une autorité de régulation de la presse électronique.

Il s’agirait donc d’une structure d’organisation et de suivi des médias électroniques qui serait chargée de servir du moins comme repère et reconnaissance officielle pour la profession. L’annonce mérite d’être saluée surtout que la profession telle qu’elle évolue sur le net est peuplée de professionnels ayant réussi à imposer une qualité de travail indéniable en dépit de toutes les difficultés.  Surtout les risques.

Car le statut de journaliste du web demeure à ce jour étrangement non reconnu par les pouvoirs publics, malgré l’apport réel de cette catégorie de médias dans laquelle se sont investis de vieux routiers de la presse classique. Ce qui a contraint les nombreux confrères activant dans ce domaine à entreprendre plusieurs actions pour essayer d’organiser la profession autour d’un syndicat qui visait â promouvoir le dialogue avec les pouvoirs publics en vue de sensibiliser sur cette réalité d’une presse à part entière.

Le SAEPE, syndicat algérien des éditeurs de la presse électronique, organe naissant a multiplié les bonnes initiatives en direction des autorités dans ce sens. Mais aussi dans un seul sens si l’on doit souligner qu’aucune réponse officielle n’a été apportée à cette offre de dialogue. Pourtant toutes les parties auraient eu à gagner autour de la question. Les médias électroniques tels qu’ils sont considérés aujourd’hui évoluent avec le risque d’être assimilés à de simples blogueurs qui ne peuvent en aucun cas faire valoir leur qualité première, celle de journaliste classique reconverti dans l’électronique.  Il est temps de mettre fin aux intrusions en acceptant de reconnaître ce que la technologie a permis s’offrir pour une optimisation de l’information et la fluidité des analyses dans un cadre réglementé et reconnu. Attendons la suite de cette annonce pour en savoir davantage.

Karim. A

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