Enfin poursuivre devant la justice les criminels de guerre israeliens?

Extrait d’un article fourni autour des crimes de guerre commis contre les palestiniens….

À lire tel que relevé sur  » Chronique de Palestine »:

Par Dana Farraj, Asem Khalil

Les informations selon lesquelles Israël établit des listes de responsables qui pourraient être arrêtés lors d’un voyage à l’étranger si la Cour pénale internationale décide d’enquêter sur les crimes de guerre en Palestine, mettent en évidence le pouvoir et le potentiel de la Cour. Les analystes politiques d’Al-Shabaka, Dana Farraj et Asem Khalil, discutent de trois indicateurs clés qui confirment la forte possibilité d’une intervention de la CPI contre les présumés criminels de guerre.

Ces dernières semaines, les médias ont parlé de listes secrètes qu’Israël était en train de dresser des militaires et des agents des services de renseignement qui pourraient être arrêtés lorsqu’ils se rendraient à l’étranger si la Cour pénale internationale (CPI) décidait d’enquêter sur les crimes de guerre dans le territoire palestinien occupé (TPO).

En fait, en cinq ans depuis que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert son examen préliminaire sur les éventuels crimes de guerre dans les TPO, l’armée israélienne a tué plus de 700 Palestiniens et en a blessé des dizaines de milliers.

Ces morts et blessés ne sont pas des incidents isolés, mais font partie d’une politique plus large qui vise à supprimer la résistance palestinienne à la colonisation de la terre. En conséquence du vol des terres par Israël, de ses colonies illégales et du transfert de ses citoyens vers le TPO, les familles palestiniennes ont été divisées, confrontées à la détention arbitraire, placées en état de siège et se sont vues refuser la liberté de mouvement, parmi de nombreux autres abus.
On peut donc affirmer qu’Israël est coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, ce qui explique peut-être pourquoi il n’a pas voulu enquêter davantage sur les plaintes et les dossiers en sa possession.

La CPI est établie sur le principe de complémentarité, ce qui signifie qu’elle n’est autorisée à exercer sa compétence que lorsque les systèmes juridiques nationaux ne sont pas conformes aux normes internationales. Il est toutefois important de noter que cela inclut les situations dans lesquelles ces systèmes prétendent agir mais ne veulent pas et/ou ne peuvent pas mener de véritables procédures.
La réticence persistante d’Israël à engager des procédures nationales contre des personnes qui sont présumées avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Palestine ouvre donc la forte possibilité d’une intervention de la CPI.

Dans cette note d’information, les analystes politiques d’Al-Shabaka, Dana Farraj et Asem Khalil, mettent en évidence un certain nombre d’indicateurs qui devraient amener le Bureau du Procureur (ci-après dénommé le Bureau ou le BdP) à tirer cette conclusion. En particulier, la note se concentre sur trois indicateurs cohérents qui s’inspirent du cadre juridique et politique approuvé par le Bureau dans son document de politique générale de 2013 traitant des examens préliminaires.
Ces indicateurs doivent donc être pris en compte par le Bureau lorsqu’il examine la réticence d’Israël à enquêter sur des crimes et à engager des poursuites .

Le premier indicateur est le nombre de plaintes et de dossiers qui ont été clos sans enquête digne de ce nom, indépendante et impartiale. Le second porte sur les enquêtes fictives contre des soldats de bas niveau qui protègent efficacement les décideurs contre les poursuites. Le troisième est le refus persistant d’Israël de respecter le droit international humanitaire (DIH) et la Loi Internationale des Droits Humains (LIDH).

En plus, le dossier aborde le rôle du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) en ce qui concerne la CPI.

Manque d’indépendance, d’impartialité ou de volonté.

Au cours de l’offensive militaire israélienne contre Gaza en 2014, qu’Israël a nommée « opération Protective Edge », plusieurs observateurs indépendants, dont une commission d’enquête des Nations unies (ONU) et des organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme, ont documenté diverses attaques illégales, dont des crimes de guerre apparents.

Israël n’a eu de cesse de multiplier ses crimes dans la bande de Gaza.

Certains sont allés plus loin et ont dénoncé « l’échec et le refus » d’Israël de demander des comptes à « ceux qui sont soupçonnés d’avoir commis des crimes contre les civils palestiniens » en enquêtant de manière impartiale sur les crimes de guerre présumés.

Extrait de  » Chronique de Palestine ».

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