En mal de crédibilité, le parlement européen s’en prend à l’Algérie…

Le Parlement européen a voté ce jeudi, une résolution qui ajoute une couche sombre à sa crédibilité déjà bien entachée par les scandales de corruption qui ont touché plusieurs de ses députés.

La résolution qui demande aux autorités algériennes de libérer « Ihsane El Kadi », est un ramassis de contre-vérités et de faux jugements qui dénotent clairement une volonté obstinée, de nuire à l’image de l’Algérie. L’affaire El Kadi Ihsane n’est pas liée à la liberté de la presse, il s’agit d’un délit de droit commun.

Cette institution européenne, déchue de son piédestal par les affaires de corruption, prouve encore une fois, qu’elle n’a pas encore réussi à se défaire de l’emprise des faux menteurs et des corrupteurs qui dictent leurs ordres à des élus européens adeptes de villégiatures aux frais de leurs mentors.

Ce parlement qu’on a vu blêmir à l’idée de pondre une résolution pour condamner les atteintes aux droits de l’homme au Maroc, une seule en 25 ans, se voit-il aujourd’hui contraint d’attaquer l’Algérie pour rassurer les réseaux internes du Makhzen au PE?. Faut-il rappeler que le parlement européen a enterré le projet de résolution sur la situation des journalistes au Maroc, notamment Omar Radi, invoquant malicieusement un vice de procédure tiré par les cheveux.

Le 3 mai, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait déclaré : « Dire que l’Algérie n’est pas un pays de libertés, qu’il s’agit de la presse ou d’autres domaines, n’est autre que des allégations », assurant que les informations faisant état de journalistes algériens en prison pour leurs opinions étaient « de fausses informations ».

Il a expliqué que « le journaliste actuellement en prison, a été condamné par la Justice pour avoir reçu des financements de parties étrangères, un acte qu’aucun pays n’acceptera ».
Mais lorsque l’intention est de nuire à quelqu’un, aucune réponse n’est audible et c’est ce qui semble se dépeindre sur le parlement européen.

Cette résolution qui émane apparemment des parlementaires du parti du président français Emanuel Macron, pose encore plus de questions sur cette démarche et sur les relations que souhaite construire cette tendance politique avec l’Algérie. En apparence ce parti veut renforcer ses relations avec Alger mais d’un autre côté, il multiplie les coups bas à la construction d’une relation basée sur la confiance. On ne construit pas une relation avec un double langage.

Dans cette résolution  de la honte, le parlement européen va encore plus loin en demandant aux autorités algériennes de revoir « le Code pénal ». Cette tentative d’atteinte, grave, à la souveraineté de l’Etat est une preuve encore du sans-gêne de ce parlement qui feigne d’oublier l’intransigeance d’Alger pour ce genre de questions. Seule l’Algérie sait ce qu’il convient pour la gestion de ses affaires internes et seules ses institutions libres savent convenir de quels textes doivent être édictés pour les gérer.

Cette résolution du Parlement européen contre l’Algérie ne rassure pas sur l’état de cette institution qui au lieu de chercher à satisfaire les obsessions de nuisance de ses protégés et qui peine à se débarrasser des retombées du scandale « Marocgate », devrait s’inquiéter d’abord des souffrances des peuples opprimés et martyrisés.

Si ce parlement souhaite vraiment gagner en estime, il devrait être aussi intransigeant pour protéger les peuples sahraoui et palestinien qui souffrent d’injustice et de manque de considération. Mais malheureusement, ces peuples n’ont pas les moyens de se payer des réseaux au sein du Parlement européen.

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