Diplomatie algérienne : Un réveil après des années d’hibernation

Plaque tournante de la diplomatie arabe et africaine dans les années 1970, Alger signe depuis quelques semaines son grand retour sur la scène internationale, après une décennie d’absence.

La diplomatie algérienne a ainsi, marqué sa présence dans les efforts de règlement de nombreux conflits en Afrique, notamment dans la région, comme la Libye, le Mali et le Sahara Occidental, en participant à des sommets internationaux ou en échangeant directement avec les acteurs concernés.
Il s’agissait pour l’Algérie de reconquérir la place qui a toujours été la sienne.

Dans un contexte particulier marqué par d’importants développements régionaux et internationaux, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum s’est entretenu récemment avec le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, ainsi qu’avec nombre de ses homologues étrangers.

Il s’agit notamment d’entretiens téléphoniques avec les ministres des Affaires étrangères d’Egypte, des Emirats arabes unis, de France, du Mali, du Niger, du Tchad, de la Tunisie de la fédération de Russie, de la Chine, d’Italie et d’Espagne.

Sabri Bouakdoum, a tout récemment reçu, le vice-président de la Confédération helvétique, chef du Département fédéral des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, dans le cadre de la nouvelle stratégie suisse pour l’Afrique et la région du Sahel.

Le chef de la diplomatie algérienne avait été également très  « actif » ces dernières semaines. On l’a vu en effet sillonner notamment, bon nombre de capitales africaines, où il avait été reçu par y compris, des chefs d’Etat.
Non seulement. La diplomatie algérienne qui ne fait pas « dans le spectaculaire » pour parapher un ancien diplomate algérien, a même réussi à marquer des points particulièrement à l’Union africaine.

C’est en effet grâce aux efforts de l’Algérie que la question sahraouie, a enregistré « une double victoire », à l’issue du 34e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) qui a réaffirmé la souveraineté de la RASD sur tout le territoire du Sahara occidental.

Le Maroc a fait piètre figure à ce sommet, après sa tentative répétée ,mais vaine, de vouloir dessaisir l’Afrique du dossier au profit Conseil de sécurité de l’ONU. Ses soutiens habituels au sein de l’UA étant dans leur majorité sous sanction pour non payement de leurs contributions.

Il convient de rappeler dans le même contexte que notre pays a aussi « obtenu » l’approbation de l’Union africaine (UA) pour sa candidature au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025.

Pas trop loin de l’Union africaine, l’Algérie, a entamé un autre « chantier », celui de la Ligue Arabe. L’importance de la réforme de l’action arabe commune pour répondre aux défis régionaux et internationaux, avait été en effet, souvent soulignée par le chef de la diplomatie algérienne. Le reste est à venir….

Y.O

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