Déssalement de l’eau de mer: Création d’une agence nationale.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a ordonné ce dimanche lors de la réunion périodique du Conseil des ministres la création d’une agence nationale chargée de la supervision de la gestion des stations de dessalement de l’eau de mer, sous la tutelle du ministère de l’Energie, selon le communiqué du Conseil des ministres.

Le président de la République a également instruit d’accorder la priorité absolue aux projets de ressources en eau non conventionnelles afin de renforcer les réserves en eau potable, et rationaliser sa consommation, selon la même source.

Dans ce cadre, le Chef de l’Etat a donné des instructions pour la réalisation de nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer en tenant compte de la rapidité de réalisation et du choix stratégique des sites, outre l’activation de toutes les lignes des stations de dessalement de l’eau de mer en vue d’augmenter les réserves en eau.

Par ailleurs, le chef de l’Etat a ordonné l’interdiction d’exploitation des eaux souterraines dans la plaine de la Mitidja et leur utilisation exclusive dans l’irrigation agricole dans la région.

Le dessalement de l’eau de mer constitue, estiment en effet, les spécialistes, «un moyen efficace pour consolider la sécurité hydrique en Algérie». C’est aussi, l’unique et meilleure solution pour garantir l’alimentation en eau potable, à long terme, est de s’orienter vers le dessalement d’eau de mer, ceci d’autant plus qu’une majorité de la population vit près et le long de la bande littorale.

Alors que le nombre actuel de stations de dessalement de l’eau de mer est de 11 stations dont 10 en service avec une production de 2 millions m3/jour, les pouvoirs publics misent sur l’augmentation de ces stations à 20 stations vers 2030 dans l’objectif de remplacer les eaux des barrages qui seront destinées à l’agriculture.
Il est aussi question d’augmenter les capacités nationales de dessalement de l’eau de mer de 561 millions M3/an actuellement à 2 milliards M3 annuellement à l’horizon 2024.
« Les stations de dessalement d’eau de mer sont une solution durable afin de compenser tout déficit ou pénurie de ressources en eau de surface ou souterraine », affirmait dernièrement, le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi.

Y.O

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