Des initiatives pour redynamiser la scène politique

Le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Abdelali Hassani-Chérif a été reçu, hier mardi, par le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune.

L’audience s’est déroulée à la demande du chef du parti islamiste qui a précisé à sa sortie que les deux hommes ont discuté des questions nationales et internationales, liées notamment à la situation en Palestine.

Cette rencontre est la première du genre depuis la rentrée politique en cours. Elle a permis au chef de l’Etat d’écouter d’autres sons de cloche que ceux qui ne sont pas forcément dans le pouvoir.

C’est entre autre le sens de ces rencontres voulues depuis longtemps par Abdelmadjid Tebboune.

Cette rencontre, qui s’ajoute à celles qui avaient déjà réuni le chef de l’Etat avec d’autres acteurs politiques, entre dans le cadre de la redynamisation de la scène politique. Depuis septembre, en effet, des initiatives politiques se sont multipliées.

Il s’agit notamment de celle lancée par le FFS qui souhaite créer un « consensus national » en vue de « sortir de la crise politique » que vit le pays, selon les responsables de cette formation politique. Pour cela, Youcef Aouchiche, premier secrétaire national de ce parti, a rencontré de nombreux chefs de partis politiques. C’est une étape importante avant l’élaboration d’un document qui devra être remis, par la suite, au chef de l’Etat.

En face, des partis politiques ont créé un « front pour le renforcement du Front intérieur».

Cette initiative, lancée par des formations comme le FLN, El Bina, Sawt Echâab a drainé de nombreuses organisations de la société civile, des personnalités de divers horizons et des associations. Son but est essentiellement de « soutenir » l’action du président de la République pour « faire face » aux menaces extérieures.

Autre activité politique importante, la tenue, la semaine prochaine, du 11ème Congrès du FLN. Ce sera l’occasion pour cette formation politique de renouveler ses instances et ses statuts, lui qui n’a pas tenu son Congrès depuis très longtemps. Ce congrès devait d’ailleurs se tenir en 2018. Il a été retardé par les manifestations de Hirak en 2019 et le Covid l’année suivante.

Cela s’ajoute aux débats en cours actuellement au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur des projets de lois tels que le statut du journaliste professionnel et la loi sur l’activité audiovisuelle, qui sont très attendues par les professionnels du secteur.

Akli O.

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