De Mohamed Djemai à…Vladimir Poutine

Au lendemain de sa rencontre avec l’ambassadeur de Russie à Alger avec lequel il s’était fièrement affiché, l’éphémère patron du FLN, Mohamed Djemai pensait recueillir la bénédiction de ses sponsors en déclarant que les russes étaient favorables à la feuille de route des autorités algériennes.

Il se voulait l’artisan de ce trophée, du soutien précieux des russes et tentait même d’en espérer des félicitations internes.

Il recueillera un effet inverse pour cette audace débridée.

La réaction vive et cinglante pour rappeler à l’ordre Djemai ne se fera pas attendre.

Le chef d’État major de l’armée et vice ministre de la défense, le Général Gaid Salah tiendra un discours quelques jours après où il insistera sur  » la nécessité absolue de maintenir la crise algérienne dans les frontières  du pays et de sa souveraineté  » en interdisant à quiconque de se permettre à ouvrir la voie à l’ingérence étrangère.

La crise sera résolue entre algériens, martelle Gaid Salah.

L’avertissement était sans équivoques et Mohamed Djemai qui tenait tant à faire dans l’excès de zèle en impliquant la partie russe dans un débat algéro-algérien, finira par comprendre à ses dépens la mesure de sa dérive .  Il tombera en disgrâce pour finir par une terrible chute.

Cette semaine, les russes reviennent encore .

Et c’est le président Poutine qui déclare suivre l’évolution de la situation en Algérie .

Il reste prudent et diplomate à l’excès, le président russe . Il fait un souhait en faveur d’un dénouement bénéfique au profit des algériens . Un avis superficiel et mesuré dénotant de la distance et de la réserve que Poutine observe en s’intedisant toute projection ou autre interprétation de la crise algérienne.

ABN

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer