Crise politique: Transition ou exclusion ?

Par docteur Rafik Alloui
La transition pour laquelle on a préconisé réflexion et mobilisation générale de tout un chacun immédiatement et sans attendre, ce n’est pas la transition à laquelle a fait allusion le chef d’état-major dans sa dernière
intervention du 26/aout 2019.
Nous avons plutôt proposé un processus vers la démocratie dans une Algérie nouvelle pour renouer les liens avec une population qui revendique cela depuis maintenant six mois, rétablir les institutions, et réfléchir sur le devenir du pays et les décennies à venir.
Il s’agit de la création d’un système juridique garantissant les droits de l’homme ; l’organisation d’élections compétitives et transparentes sur une base régulière ; l’assurance de la plus grande liberté d’information possible ; la garantie de la liberté d’association, de réunion, et de formation des partis politiques.
La transition dont on parle, son calendrier, son envergure, doit émaner de chaque partie évoquée dans mon précédent article paru dans le même journal, et ce, avec la plus grande participation.
Plus la participation de l’ensemble est importante, plus les institutions qu’on
doit construire sont fortes pour consolider cette transition.
A bon entendeur