Collectif « Nida El Watan » : Ali Benouari dénonce « l’usurpation » du nom de son parti
Le président du parti non agréé Nida El Watan, Ali Benouari, a condamné « l’usurpation » du nom de sa formation politique par les associations et organisations réunies dans le Collectif lancé samedi, en présence de Nazih Berramdane.
Le conseiller du Président Abdelmadjid Tebboune, « a choisi, pour ce faire, d’usurper le nom de mon parti, Nida El watan. Un parti qui demande son agrément depuis Mars 2015 », écrit ce dimanche l’ancien ministre du Budget, sur sa page facebook.
« Le stratagème utilisé pour une telle usurpation est indigne d’un État qui se respecte », dénonce-t-il, non sans rappeler l’indifférence du ministère de l’Intérieur à son dossier, une situation qui « dure depuis exactement six ans ».
Ali Benouari est allé jusqu’à saisir le médiateur de la République, Karim Younès, en date du 17 Janvier dernier, précise-t-il. « Mais au lieu du résultat attendu, c’est le coup de théâtre de l’usurpation du nom du parti ! », regrette-t-il.
Pour justifier la contestation de cette appellation, Benouari parle de l’existence de son parti qui a fait connaitre et partager ses idéaux et son programme, tant en Algérie qu’à l’étranger, et ce « sous forme d’interviews écrites ou audio-visuelles et de publications diverses sur sa page Facebook et sur de nombreux autres supports ».
Il ajoutera, à titre de rappel, que « Nida El Watan a participé, en tant que parti, à toutes les réunions de l’opposition à Alger, quand il fallait trouver des solutions de sortie à la crise politique, au cours des années 2016-2017, notamment au sein de l’ICSO et de la CNLTD ».
Selon lui, l’objectif visé, à travers la non-reconnaissance de Nida El Watan, « est de priver ce parti d’une présence active sur le terrain ». « Présence qui lui aurait permis de tenir des meetings et des conférences en Algérie, à l’instar de ce qui est accordé aux partis agréés », pense-t-il.
Dénonçant une volonté de le « priver », lui et ses membres « du droit de s’exprimer » au nom de Nida El Watan, Ali Benouari parle d’« un acte hautement condamnable » et assure qu’il continuera « à agir » au nom de son parti, estimant que « le peuple saura faire la différence entre l’authentique et le faux ».
Aziz.T
