Changement à la tête du journal Liberté: Rebrab rappelle Abrous

Encore un changement à la tête du journal Liberté, propriété de Rebrab. Et contre toute attente, le patron de Cevital rappelle Abrous Outoudert , qui devra prendre ses fonctions comme directeur de publication courant de cette semaine.

Il remplace à ce poste , Hacene Ouali qui, à son tour prendra la direction de la rédaction pour laquelle il était en réalité prédestiné dès son arrivée au journal il y a un peu plus d’une année.

Pour la précision, Abrous Outoudert a été sollicité par le fils à issaad Rebrab, Omar en l’occurence .

Il faut savoir que Abrous en est à son troisième retour à Liberté. Il avait dû le quitter une première fois entre 2003 et 2004 et une seconde fois en 2018.

Perdu dans sa ligne éditoriale depuis un moment déjà , le quotidien Liberté était devenu méconnaissable et affichait un maigre contenu selon tous les observateurs. Ce qui irritait Rebrab et compromettrait surtout les affaires du groupe Cevital d’autant que l’opposition à la démarche des pouvoirs publics qu’affichait le journal a toujours été interprétée comme étant celle que Rebrab dictait. Or ce dernier avait toutes les peines du monde à montrer aux tenants du pouvoir qu’il ne s’inscrivait en aucune manière dans cette opposition qu’on lui reprochait. Abrous reussira–t-il à traduire l’allégeance de Rebrab à travers le quotidien liberté?

L’on se rappelle d’ailleurs que le Ministre de la communication Belhimer avait reçu en audience le patron du groupe Cevital afin de définir une ligne du journal qui devait marquer une sorte de compromis et une fin de ces hostilités jugées malvenues à un moment où Rebrab voyait ses projets persister à faire l’objet de blocages.

C’est dire tout l’enjeu que représente le journal liberté . Pour autant , cet autre  retour de Abrous intervient dans un contexte difficile où le journal a perdu audience et crédibilité . Sur le plan financier, il faut relever que son tirage qui a sensiblement baissé affiche un taux d’invendus entre 25 et 30 % , ce qui est énorme , et à cela s’ajoutent les maigres recettes d’une manne publicitaire quasi-nulle.

ABN

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