Cette propagande qui se déploie pour torpiller l’économie algérienne

Cible privilégiée de cette campagne de déstabilisation qui vise tout projet ou entité économique de l’Algérie , le groupe Sonatrach est inscrit en tête de liste des compagnies à abattre.

Sauf que , la plus importante compagnie algérienne , une des plus sensibles du pays , a cloué le bec à tout ce beau monde.

Sonatrach qui s’est particulièrement distinguée en 2022 avec un lot inédit de découvertes , vient de se classer dans le top 15 des plus grands groupes pétroliers. Elle fait mieux que Total Energy en se positionnant 12 ème dans cette short list des 15 meilleurs !

Une performance qui dérange…

Le dernier fait , ou méfait est signé par «Africa intelligence » , un journal qui pense tenir un scoop en essayant de faire croire à un   « retrait brutal » du groupe français Total Energy d’un investissement bien avancé dans la pétrochimie en partenariat avec Sonatrach du côté d’Arzew ( Oran).

Le triste journal va jusqu’à prétendre que le groupe français se retire en raison de «lenteurs du gouvernement algérien et du manque de rentabilité du projet» .

Ce mensonge  justement publié à la veille de la visite de Macron en Algérie , est vite démenti par le groupe Total cité par Reuters , agence qui a tenu à souligner le timing de ces Fake news.

D’un autre côté, d’autres voix qui se sont improvisées expertes  se sont élevées  pour torpiller le caractère stratégique de la plus grande mine de fer au monde , dont l’Algérie  vient d’inaugurer l’exploitation.

Ces apprentis de la petite science ont laissé entendre que le minerai de fer algérien serait inexploitable ! Tout simplement. Ils ont décrété que la teneur en phosphore de ce minerai le rendait hors service!!

Pourtant ce sont des labos de renommée mondiale lesquels , aux côtés des chinois  ont eu à étudier la faisabilité d’un tel investissement qui vient inscrire l’Algérie comme  prétendant sérieux à un avenir en or.

Après un retour remarquable sur la scène diplomatique internationale ,  l’Algérie porte son regard sur l’avenir économique  qu’elle inaugure à travers l’annonce de mégas projets d’envergure internationale.

Sur trois axes principaux l’économie algérienne se déploie à l’Est, au centre et à l’Ouest.

Du projet de phosphate intégré à Tebessa, en passant par celui du gazoduc Transsaharien TSGP qui relie le Nigeria à l’Algérie avec un potentiel de 30 milliards de M3 de gaz et enfin, la fameuse mine de Gara Djebilet, la plus importante au monde avec une réserve de 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer accessible à ciel ouvert.

Ces trois chantiers font bouger  du monde, notamment les grandes puissances qui y ont vu des matières stratégiques pour l’avenir.

Il est vrai que les bénéfices énormes attendus en dizaines de milliards de dollars ne seront rendus concrets qu’à moyen terme. Mais c’est surtout la nouvelle place de l’Algérie qui se redessine aux premiers rangs des pays sur lesquels certaines puissances commencent à miser.

La nature de ces investissements impose un intérêt presque vital dans la course à la stabilité qui engage à l’avenir beaucoup de nations.

Le phosphate algérien , objet de 6 milliards de dollars d’investissement est stratégiquement classé comme denrée indispensable à la sécurité alimentaire . Indispensable à l’agriculture notamment pour booster les récoltes , le phosphate qui sert aux engrais agricoles devient inéluctable comme matière . Les études prospectives sur les besoins agricoles pour les années à venir, classent le phosphate comme matière précieuse .

l’Algérie se lance sur cette table et affiche justement de gros potentiels aussi bien en qualité qu’en quantité.

S’agissant du fer, l’Algérie intéresse les puissants de ce monde en raison des multiples usages qu’offre ce minerai. De l’industrie militaire à l’automobile aux autres secteurs. Ce gisement récemment mis en exploitation pourrait rapporter entre 8 à 12 milliards de dollars par an à l’Algérie d’ici quelques années.

Le minerai de fer s’échange entre 135 à 160 dollars la tonne. Dans deux ans, l’Algérie prévoit d’en extraire 50 millions de tonnes…

Il est vrai que le dynamisme économique notamment les  graves lenteurs dans l’entrée en pratique des décisions constituent des points faibles indéniables mais la ressource , du moins celle que vient révéler la feuille de route économique est bel et bien réelle.

Nul ne peut nier que le pays souffre de lacunes en matière de célérité et des retards dans les réformes devant accompagner l’ambition affichée. On peut citer notamment la réforme bancaire, fiscale,  etc qui doit servir d’appui au nouveau code des investissements récemment adopté et dont la lecture annonce des facilitations inédites.

l’Algérie a fait le choix du BRICS, cette belle organisation qui regroupe la puissante Chine, la Russie , l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud. Son potentiel minier et énergétique constitue son meilleur atout.

R.N

 

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