Ces avions bombardiers d’eau que l’Algérie cherche à trouver…

Les avions anti Incendie dans leurs différentes catégories ont la cote ces dernières années.

Depuis l’apparition notamment des grands incendies , difficilement contrôlables y compris chez les puissants de ce monde , pourvus de moyens ultra développés , la demande sur les bombardiers d’eau explose.

En témoignent les derniers salons de l’aéronautique qui ont vu exploser l’intérêt des professionnels pour ce genre d’appareils alors qu’auparavant les segments d’avions militaires ou de transports faisaient l’essentiel de l’attraction.

Aujourd’hui  les pays dits développés peinent à leur, à  trouver la disponibilité sur ce genre d’appareils .

S’agissant de l’Algérie qui a connu son lot de drames avec ces tristes Incendies ravageurs, l’acquisition des avions anti incendies n’a jamais été une question de moyens financiers . Des commandes et des prospections ont bel et bien été engagées mais jusqu’ici rien de concret en terme de livraisons.

L’équivalent d’une seule journée de recettes de l’Algérie suffit à acquérir une solide flotte aérienne pour lutter contre les incendies.

Une journée de recettes tourne autour de 150 millions de dollars!

Soit l’équivalent de 3 gros avions russes  (Beriev 200) en plus de  10 petits modèles de 3000 litres .

Le prix d’un avion bombardier d’eau va de 2 à 40 millions de dollars ! Selon le type d’appareil .

Le bombardier d’eau de type Thrush 710 P d’une capacité de 3000 litres coûte autour de 2 millions  de dollars. Ce dernier est le plus répandu dans le monde.

S’il est vrai qu’il ne faut pas plus qu’une journée de recettes pour honorer une telle facture, il est néanmoins utile de mentionner que de longs mois sont nécessaires pour se faire livrer un appareil anti Incendie.

l’Algérie s’achemine sur un niveau de recettes de plus de 52 milliards de dollars à la fin de cette année.

Ce qui va conforter le matelas devises du pays et sécuriser davantage les projections sur les deux à trois ans à venir.

Le pays est ainsi installé confortablement à l’abri des mauvaises surprises  , du moins au chapitre des importations des biens et services pour de longs mois encore (minimum 28 mois environ) .

Dans ce chapitre des besoins indispensables,  réputés inéluctables au sens économique et social , tels les produits alimentaires de base et les médicaments entre autres, l’acquisition des avions bombardiers d’eau est désormais devenue plus qu’urgente.

Une nécessité sécuritaire à inscrire en priorité au regard des bouleversements climatiques et autres facteurs favorisant la survenue des mégas incendies aux dégâts ravageurs.

Un investissement plus qu’utile puisqu’il permet non seulement de préserver des vies mais également de réduire l’étendue des dégâts et éviter ainsi des pertes importantes en hectares de forêts  de récoltes agricoles , d’habitations et de champs.

L’avantage consiste également pour l’Etat à économiser de lourdes  dépenses au titre des indemnisations pour les victimes des incendies et autres dépenses liées aux besoins de reboisement etc…

En réalité, l’Algérie serait surtout intéressée par le modèle russe de grande capacité , le Beriev 200 qui a déjà été affrété et expérimenté.

Certaines sources parlent de 4 unités déjà commandées auprès de la Russie.

La problématique réside surtout dans la disponibilité des appareils . Les commandes au niveau mondial explosent au lendemain de cette prise de conscience sur les bouleversements climatiques qui ont touché la planète.

La puissance de feu de ces méga incendies enregistrés notamment en Europe a conduit beaucoup de pays à penser au renouvellement de  leur flotte aérienne anti Incendie .

Ce segment de marché est devenu sous tension . Les livraisons ne se font que 2 à 3 ans après la commande. D’où le recours à l’affrètement .

Contre le feu , l’anticipation est vivement recommandée par les professionnels comme meilleur moyen de protection…

R.N

 

 

 

 

 

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