Bouira : Quand les magistrats rejoignent le peuple: Ils exigent le départ du système

La crédibilité d’un système en place se mesure par l’application et le respect de ses propres lois. Un corps spécial pour cette tache est crée au niveau de tous les pays. La crédibilité de chaque pays se mesure par l’indépendance de la justice. En Algérie, malgré la présence de femmes et homme intègres compétent s à l’intérieur de cette corporation, plusieurs embûches et entraves les empêchent, parfois à mener à bien leur mission au service du justiciable. Un mal profond ressenti par cette frange dont la seule mission est le respect de la loi et son application. Une loi au dessus de tous. La sortie des magistrats, jeudi dans un sit-in devant la cour de Bouira épaulés par les avocats et des assimilés de la justice, démontrent le grand malaise qui ronge tous les secteurs y compris celui de la justice. Ils ont crié haut fort, l’indépendance de la justice pour construire un Etat de droit tout en reprochant aux décideurs d’avoir bradé l’Algérie.

Le personnel du secteur de la santé, public et privé, sont sortis ce jeudi dans ne marche grandiose. C’est à 10h30 que la marche s’est ébranlée de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira, parcourant le grand Boulevard de la ville. Les marcheurs ont brandi plusieurs banderoles où sont écrits des slogans qui désavouent le système en place et demandent son départ « nul ne peut arrêter un peuple sur le chemin de son destin ». Durant plus d’une heure, plusieurs slogans sont scandés « pouvoir assassin » « nous avons marre de ce pouvoir » « pouvoir dégage ».A la fin de la marche une déclaration a été lu par Dr Tafat, dont le message essentiel est « aucune voix ne peut être au-dessus de celle du peuple ».

Abdellah DEBBACHE

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer