Bilan du gouvernement Djerad: Beaucoup de textes et peu d’actions…

C’est à la veille de son probable départ de son poste de premier ministre, qu’Abdelaziz Djerad, a présenté, jeudi dernier, le bilan de l’action de son gouvernement (2 ème équipe, après remaniement) durant le premier semestre de l’année 2021.

Dans un communiqué publié par son département, le premier ministre met en avant la conjoncture particulière dans laquelle son équipe a exercé et les dures conditions socioéconomiques héritées.

Une conjoncture marquée par la pandémie du Covid-19 qui a plombé davantage une économie qui, déjà, battait de l’aile. Un front social en contestation sans cesse grandissante.

L’action normative du gouvernement, conduit par le Premier Ministre, Abdelaziz Djerad, s’est soldée, durant la période allant du 1er janvier au 23 mai 2021, « par un total de 459 textes, dont 412 textes publiés au Journal Officiel et 47 textes en phase de signature ou de publication », note le communiqué.

Des textes,  et…des textes. Point d’actions concrètes sur le terrain susceptibles de redresser la barre.
Cette action normative a été axée notamment sur la poursuite de la mise en œuvre des « réformes» politiques, économiques et sociales énoncées dans le programme du président de la République, en sus de la gestion de la crise sanitaire, induite par la propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et ses implications (pas moins de 13 textes publiés), note encore le communiqué.

Si, peut être, l’élaboration et la publication de textes au journal officiel est là ; la gestion de la crise sanitaire a fait l’objet de nombreuses critiques, notamment dans sa phase de vaccination et le dispositif mis en place dans le cadre de la réouverture partielle des frontières.

La communauté nationale établie à l’étranger a octroyé une « mauvaise note » au gouvernement Djerad.

Au titre des réformes politiques et institutionnelles, l’action du gouvernement est réduite au nouveau « régime électoral » et la mise en place et adaptation de « dispositifs » dédiés à l’épanouissement des start-up et de micro-entreprises.

Le rapport de la conférence nationale sur le plan de relance économique tenue en 2020, fait un constat d’une économie des plus fragiles dont la situation est fortement aggravée par la perte de milliers d’emplois, suite à la crise sanitaire, et le déclin des recettes des hydrocarbures et des exportations hors hydrocarbures durant les dernières années.

Ce qui a engendré un important déficit budgétaire, commercial et un déséquilibre de la balance des paiements.
L’heure est à l’action de tous les leviers et à la mobilisation de toutes les capacités et ressources existantes en vue de parvenir à une relance économique effective susceptible de maitriser le recours à l’« endettement extérieur » ou à la poursuite de la dévaluation du dinar, qui semble l’option imposée par la conjoncture.

A.ben Ali.

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