Bengrina appelle à des « alliances équilibrées » à la veille des élections

Le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a plaidé en faveur d’alliances politiques « équilibrées » à même de garantir la stabilité du pays, dans un contre préélectoral, avec les législatives anticipées qui s’approchent à grands pas.

Lors d’un meeting populaire animé, ce samedi 6 mars à Batna, l’ex-candidat malheureux à la présidentielle du 12/12, a appelé « à des alliances équilibrées pour l’Algérie et sa stabilité ». En d’autres termes, il souhaite que chaque courant, islamistes, républicains, démocrates ou de gauche, trouve son chemin à l’union, pour une meilleure compétition. Pour Bengrina, l’appellation importe peu, qu’elle soit « Alliance de la voie constitutionnelle », « du 22 février », « du peuple » ou « de novembre », le plus important à son avis, « reste le contenu ».

Saluant le dialogue que mène le Président de la République avec la classe politique, Abdelkader Bengrina souhaite qu’il soit « fructifiant, constructif, non exclusif et menant à des solutions ».

Par contre, le président d’El Bina annonce que son parti « déclare la guerre » à tous ceux « qui portent atteinte aux institutions de l’Etat », dénonçant au passage « certaines parties » sans les nommer de « vouloir une démocratie sans élections, une république sans souveraineté politique, un pouvoir sans association nationale, une nation sans souveraineté, une indépendance sans armée et une Algérie sans peuple ».

« Nous leur disons gare à vous ! », a-t-il mis en garde, soulignant que le choix électoral dans tous les pays « est la meilleure voie qui consacre la volonté des citoyens et dévoile le choix souverain du peuple ». « Notre peuple et conscient et n’a besoins d’aucune tutelle », a-t-il enchainé.

Sur ce, Bengrina dit espérer que les prochaines élections « puissent donner un Parlement qui représente le peuple, des APW et APC représentatives, loin de la fraude ».

Encore une fois, le chef d’El Bina a répété sa phrase qui a soulevé dernièrement un tollé, relative à la culture de ‘’dechra’’ (Village). « Je suis contre la culture de la ‘’dechra’’ dans la gestion des affaires de l’Etat, car la culture de l’Etat n’est pas compatible avec celle-ci, dans le choix des responsables et le placement des cadres », a-t-il déclaré.

Aziz.T

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