Attaques marocaines contre l’Algérie : «Elles remontent à 1957», affirme Ould Kablia

Il est historiquement et objectivement établi que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie. 

Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité est documenté, avait débuté bien avant la guerre d’agression ouverte de 1963, guerre fratricide déclenchée par les forces armées royales marocaines contre l’Algérie qui venait de reconquérir son indépendance nationale, mais en 1957. Autrement dit en pleine guerre de Libération Nationale.

Lors d’une rencontre sur « les transmissions durant la Guerre de libération nationale », organisée ce mardi, au Forum d’El Moudjahid, à l’occasion du 59e anniversaire du recouvrement de la souveraineté sur la Radio et la Télévision algériennes, l’ancien ministre et moudjahid, Daho Ould Kablia, en apporte quelques précisions.

« Les problèmes avec le Makhzen ont commencé en 1957, quand Allal Fassi a conditionné son aide à la révolution par la restitution des terres qui appartiennent à notre pays », a-t-il en effet asséné.

Par la suite, assure encore Ould Kablia, « Hassan II gardait une rancune contre l’Algérie parce qu’elle ne l’a pas soutenu sur le dossier Sahara occidental ».

S’enchaînent alors les coups bas et les traîtrises. En 1976, le Maroc a rompu brutalement les relations diplomatiques avec l’Algérie qui venait, avec quelques autres pays, de reconnaitre souverainement la République Arabe Sahraouie Démocratique.

En fait, la liste est longue et elle va de l’imposition unilatérale, injuste et injustifiée du régime des visas aux ressortissants algériens en 1994 (y compris aux ressortissants étrangers d’origine algérienne) à la suite de l’attentat de Marrakech commis par un réseau de terroristes marocains et étrangers, à la violation injustifiable de l’enceinte du Consulat général algérien à Casablanca, avec la profanation du drapeau national un certain 1er novembre 2013, cette grave atteinte aux symboles et valeurs du peuple algérien n’a pas donné lieu à des excuses ou explication, et son auteur, un activiste issu d’un mouvement dit de la jeunesse royaliste, a écopé d’une peine outrageusement laxiste de deux mois de prison avec sursis pour un acte perpétré contre une institution de souveraineté internationalement protégée, « complaisamment qualifié d’ « atteinte à propriété privée » (sic).

Aujourd’hui, il est évident que le Royaume du Maroc a renié, en totalité ou en partie, de manière grave et répétée, les quatre engagements fondamentaux qui constituent la base essentielle et le socle normatif sur lesquels s’appuie la normalisation des relations entre les deux pays.

Le Royaume du Maroc a fait de son territoire national une franchise diplomatique et une tête de pont pour planifier, organiser et soutenir une série d’actions hostiles et caractérisées contre l’Algérie.

Y.O

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