Après son cinglant échec : le parti de Sofiane Djillali écarte toute participation dans le prochain gouvernement
Après plus de cinq jours des résultats provisoires des législatives 2021, Le président du parti Jil Djadid, Sofiane Djilali, réagit et accuse les boycotteurs des élections législatives d’être responsables “du retour des partis de l’ancien système“.
Intervenant lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti, Soufiane Djilali a affirmé que les résultats des législatives du 12 juin, annoncées par l’ANIE expriment parfaitement la réalité malgré quelques dépassements enregistrés localement.
Il ajoute que si la majorité écrasante n’avait pas tourné le dos au scrutin, elle aurait pu “donner la légitimité aux institutions qui auraient pu faire un vrai changement” au lieu de permettre, selon lui, ” le retour des partis de l’ancien système” à la tête du pays.
Pour Soufiane Djillali, le faible taux de participation rend le prochain parlement déficient en légitimité.
En outre…il accuse d’une façon directe l’ANIE de Mohamed Charfi, lui reprochant un manque de maitrise et de savoir faire dans la gestion de l’opération électorale, allant même jusqu’à soutenir que certains de ses membres au niveau local ont roulé pour des candidats du système.
Par contre, l’intervenant a reconnu « l’échec de son parti à atteindre le changement escompté ».
Sofiane Djillali a estimé que « les attaques qu’a subies son parti concernant sa prétendue négociation avec les autorités pour avoir un quota au parlement s’est avérée n’être qu’un lot de rumeurs ».
Rappelons que jil Jadid n’a obtenu qu’un seul siège à la prochaine assemblée.
Le président de ‘Djil el Djadid » n’a pas manqué l’occasion pour cibler une autre fois les partis boycotteurs .
Il leur adresse un message disant qu’ils “doivent penser rationnellement et objectivement et être conscients que le sort de l’Algérie est plus important qu’une victoire hypothétique”.
Sofiane Djilali a réaffirmé que son parti avait l’intention de “participer à ces élections dans le but de trouver une solution pour l’Algérie et non pas pour avoir des sièges au parlement” et ce en transférant “l’esprit du Hirak des rues jusqu’aux institutions”.
Par ailleurs, il a indiqué, en réponse à un journaliste, qu’il ne compte pas intégrer un gouvernement “découlant d’une majorité qui n’a pas de légitimité” .
Nadi.K
