Algérie/Covid : « Nous ne sommes pas arrivés à l’étape qui nécessite une intervention de l’armée», assure Tebboune

La situation sanitaire que traverse l’Algérie, a été longuement abordée ce dimanche par le président de la République à l’occasion de son entrevue périodique, avec des représentants des médias nationaux.

Abdelmadjid Tebboune, a dans ce sens lancé un appel aux Algériens afin de se faire vacciner.

« Je tiens à lancer un appel à mes frères et sœurs les citoyens pour affluer massivement vers les points de vaccination anti-Covid. Avec la vaccination, même si on est contaminé au coronavirus, ça sera sous une forme légère, comme une grippe et, le problème de l’oxygène ne se poserait plus », a en effet déclaré le chef de l’Etat rendant un vibrant hommage aux personées de la santé en première ligne dans la lutte contre le coronavirus.

« L’armée blanche, comme on l’appelle, qu’il soit ambulancier, infirmier ou médecin, la nation doit reconnaître leur mérite (…) nous devons revoir leur statut particulier ainsi que réviser la loi sur le service civil », a déclaré le chef de l’Etat.

Abordant l’épineuse question du manque d’oxygène médical le président a assuré qu’il s’agit d’une « perturbation liée à un problème organisationnel ».

« Nous ne sommes pas arrivés à l’étape qui nécessite une intervention de l’armée pour installer des hôpitaux de campagne », a-t-il affirmé déplorant les rumeurs qui pullulent sur les réseaux sociaux « dont le but est d’affoler les citoyens ».

D’autre part, si tout va pour le mieux, pour la fabrication locale du vaccin chinois anti-Covid (Unité Saïdal de Constantine), qui devrait être entamée dés septembre prochain, alors que la production du vaccin russe Sputnik V, « elle est reporté au mois de décembre prochain », et ce pour « des rasions techniques ».

Abdelmadjid Tebboune, a d’autre part, réfuté l’idée selon laquelle, il y aurait des détenus d’opinion en Algérie.

« Il n’existe aucun détenu d’opinion en Algérie. La constitution algérienne garantit toutes les libertés », a martelé le chef de l’Etat. Selon lui, « il n’est pas permis d’insulter, de dénigrer et de diffamer ». « Les mensonges, à l’image des décès liés au Covid par manque d’oxygène supposé, rentrent dans ce cadre », a-t-il ajouté.

Y.O

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer