Adlene Mellah sort de prison: la justice le libere, Mohamed Tamalt lui sauve la vie

Sans surprise, face à une mobilisation generale et une attention particuliere qu’a connues le procès, Adlene Mellah a ete liberé. Il s’en sort avec 6 mois de prison avec sursis et surtout avec un etat de santé fort inquietant, ne pouvant tenir sur ses jambes, essoufflé et serieusement diminué. Sa greve de la faim a failli provoquer l’irréparable .
Le procès en appel a mis fin surtout au danger qu’encourait le journaliste du fait de 3 semaines de greve de la faim , en signe de protestation et de reclamation d’un reexamen de son dossier. La cour d’alger n’a finalement pas suivi le verdict rendu par le tribunal de bab el oued qui avait condamné Adlene Mellah à un an de prison ferme assortie d’une amende de 100000 DA. Meme si la justice a tenté de rejeter la qualité de journaliste à Adlene Mellah il n’en demeure pas moins que les juges ont fait preuve de discernement dans ce dossier degageant neanmoins une forte odeur politique.
La presence dans les couloirs de la cour et dans la salle de plusieurs observateurs de la societé civile, des militants des droits de l’homme ainsi que des representants de certains partis politiques à l’image du RCD ou des delegués de Amnesty international, denote de la symbolique de cette affaire qui a vu encore une fois l’engagement spontané des grosses pointures du barreau d’alger organisées pour la defense du journaliste.
Quelque part, au vu de la tournure dramatique dans laquelle s’engageait le cas de Adlene Mellah, il n’est pas tellement hasardeux de considerer que feu Mohamed Tamalt de là où il est, a contribué, à sa manière à l’issue heureuse de ce procès. Un autre journaliste perdant la vie en prison embarasserait gravement les autorités.
Abn