Abdelmadjid Tebboune « Délogé » de l’habitat : Sa démarche, etait -elle une menace ?
Ils , c’est à dire ceux qui étaient au pouvoir, de la chefferie du gouvernement, jusqu’aux services de la présidence ont » estimé que la carte politique de Teboune etait celle de l’AADL et du logement » et qu’ il » fallait donc me saboter sur ce terrain pour m’éliminer » .
Délogé du ministère de l’habitat en 2002 où il se fit notamment remarquer par le lancement de la formule AADL dont il était attendu une révolution en matière d’accès au logement au profit des couches moyennes, le candidat à la candidature des présidentielles 2019 , Abdelmadjid Tebboune déclare avoir réussi à ficeler ce dossier qui devait être effectivement achevé dans les bons délais, malgré toutes les entraves dressées sur son parcours.
Il révèle avoir laissé » un programme de 1 millions 700 milles logements en chantier quand on m’a écarté de mon poste » estime Tebboune dans un entretien accordé à la chaîne El Hayat.
Et d’annoncer ensuite le chiffre de » 54000 familles à Alger qui ont pu quitter les bidonvilles pour des logements décents » dans le cadre des facilitations entreprises à la faveur des multiples formules d’accès au logement que » Nous avons mises en place « .
Tebboune rappelle aussi avoir fait l’objet d’actions de sabotage et de toutes sortes de manoeuvres pour l’empêcher de réussir dans ses projets à la tête de l’habitat.
Il indique que » tout a été entrepris pour dissocier mon nom de la formule du logement qui suscitait l’enthousiasme des algériens » alors que » j’avais tout entrepris pour parachever le dossier AADL , notamment le programme 2001 dans les 6 mois qui suivaient mon départ » .
Mais , » il fallait effacer mon nom et donc saboter mes projets . Ils tout fait pour réussir ce sabotage » fait il remarquer.
Tebboune laisse entendre que sa vision et son implication sur ce terrain devaient constituer une sorte de menace politique, en ce sens où il risquait de gagner en envergure et sa cote de popularité allait sûrement faire de lui un potentiel concurrent, pour ceux qui étaient aux commandes du pays .
ABN
