À Biskra, la société civile honore le wali

Si l’on se réfère à A. Hirschman, les associations  semblent avoir deux solutions pour interpeller ou influencer les pouvoirs publics, la défection ou la prise de parole :

Soit les associations « quittent le jeu », rompent le partenariat pour marquer un désaccord, soit elles expriment leur mécontentement par la parole.

En Algérie, et plus précisément à Biskra, la Fondation EL TARAKKI fait exception à cette règle.

En effet, cette fondation qui fait partie de la société civile, réunit, l’élite de cette ville, des bénévoles et des acteurs de terrain, qui agissent dans tous les domaines de l’intérêt général, ajoute une troisième solution au constat de A. Hirschman : « une adhésion à la démarche des pouvoir publics locaux, quand tous les résultats engagés par celui-ci convergent avec ses objectifs dans l’intérêt du citoyen pour lequel est inscrite sa vocation, et sa raison d’exister».

Ainsi donc, la fondation EL TARAKKI voit dans l’engagement, les actions et les résultats obtenus par le premier responsable de la wilaya en l’occurrence Monsieur le wali, une compatibilité totale avec les objectifs qu’elle s’est assignée.

Pour marquer son adhésion à la démarche des pouvoirs publics locaux , cette fondation l’a exprimé d’une manière inédite lors d’une cérémonie au siège de la wilaya de Biskra, en offrant au wali ,  Abdellah Abi Naouar,  une distinction honorifique et une lettre de remerciement pour tous les efforts qu’il a consentis depuis son installation, dans le but d’améliorer le cadre de vie du citoyen biskri, malgré les conditiond extrêmement difficiles imposées par la pandémie du coronavirus.

En somme, une association ou une fondation n’est pas faite uniquement pour interpeller les pouvoirs publics, faire pression sur les acteurs politiques et économiques, mais peut aussi encourager les pouvoir publics si les résultats convergent avec ses objectifs.

A bon entendeur..

Rafik. A

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