78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU : Le plaidoyer du président Tebboune

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a rappelé du haut de la tribune des Nations Unies à New York, la position de l’Algérie, qui « œuvrait» pour que «le dialogue et le débat entre nous soient une revendication cruciale pour laquelle nos peuples ont lutté en vue d’un monde marqué par la coexistence, la solidarité, la coopération et l’égalité entre les nations».

Dans son allocution prononcée lors des travaux de la 78ème session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, le président Tebboune a dans le même contexte, plaidé, pour un nouvel ordre mondial assurant l’égalité et la coopération entre nations, formant le vœu de voir un monde où règnent sécurité, prospérité et essor pour les populations du monde sous la bannière de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Un combat, rappelle le chef de l’Etat, que l’Algérie menait il y a 50 ans, depuis la même tribune onusienne, «pour pallier les dysfonctionnements qui caractérisent l’actuel ordre mondial».

Le président de la République a en outre, a mis en lumière les conséquences des conflits et des crises dans le monde, qui ont atteint un niveau «sans précédent», avec des millions de personnes déplacées et une transformation des relations internationales, passant de la coopération et de la convergence à l’affrontement, «mettant ainsi les organisations et les institutions internationales à l’épreuve dans un contexte mondial marqué par une urgence multidimensionnelle».

Dans ce contexte, le Président Tebboune a affirmé que l’accélération des négociations internationales concernant la réforme du Conseil de sécurité selon une approche globale et intégrée devrait être «une priorité pour la communauté internationale» afin d’aboutir à un consensus sur une véritable réforme garantissant «une représentation plus transparente».

L’Algérie s’engage pour une action africaine commune.

Lors de sa prise de parole devant prés de 140 chefs d’Etat présents à l’AG de l’ONU, Abdelmadjid Tebboune qui a réitéré le soutien de l’Algérie aux efforts inlassables et louables de l’ONU pour renforcer le rôle de l’Organisation et répondre aux aspirations des peuples, a évoqué, «l’engagement de l’Algérie en faveur de la position africaine commune» pour «mettre un terme à l’injustice historique qui a touché le continent africain».

Formulant le souhait de voir «un monde où règnent sécurité, prospérité et essor pour les populations du monde sous la bannière de l’ONU», le chef de l’Etat a affirmé, à cet égard, que le pays mettra à disposition «sa riche expérience en matière de médiation et de promotion du règlement pacifique des conflits».

« L’Algérie qui s’apprête à occuper son siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU est pleinement consciente de la responsabilité dont elle est investie eu égard aux défis qui se posent à la communauté internationale, soulignant qu’elle rejoindra le Conseil de sécurité porteuse d’espoirs des peuples africains et arabes », a soutenu le président de la République.

Le chef de l’Etat a dans ce sens, réaffirmé le soutien de l’Algérie aux causes des peuples sahraoui et palestinien apellant à cette occasion, à la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire pour octroyer à la Palestine la qualité de membre à part entière de l’AG de l’ONU, invitant la Cour internationale de Justice à donner suite à la demande de l’AG de l’ONU pour émettre son avis consultatif sur les pratiques attentatoires aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Al-Qods.

Le Président Tebboune a, également, exhorté le Conseil de sécurité à promulguer une résolution en vertu de laquelle il parrainera la solution à deux Etats.

Par ailleurs, le président de la République a mis en avant l’aspiration de l’Algérie à parvenir à une décolonisation définitive de la dernière colonie en Afrique, où «tout un peuple au Sahara occidental, reste privé de son droit à l’autodétermination, à travers un référendum libre et régulier conforme au plan de règlement ONU-OUA adopté par le Conseil de sécurité et accepté par les deux parties en 1991».

R.N

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