5 ans de prison contre Djamila Tamazirt, l’ex ministre de l’industrie

Le pôle pénal, économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed a condamné, Djamila Tamazirt ex-ministre de l’industrie et des mines du gouvernement Bedoui (entre mars 2019 et janvier 2020) à une peine de cinq ans de prison ferme et une amende de 300.000 dinars.

Poursuivie pour corruption, l’ancienne ministre était accusée de « dilapidation de deniers publics», « abus de fonction pour obtention d’indus privilèges » et « octroi d’indus avantages » lorsqu’elle était directrice du complexe agroalimentaire de Corso relevant du groupe Eriad entre 2009 et 2015.

Elle est poursuivie également pour fausse déclaration de patrimoine.  Les investigations ayant révélé qu’elle avait 12 comptes bancaires et non 5 comme elle l’a déclaré lors de l’enquête préliminaire.

La même juridiction a rendu un verdict portant saisie de tous les avoirs criminels mobiles et des fonds déposés dans les comptes bancaires.

Belmakki Nacer, époux de la soeur de l’accusée principale Tamazirt a été condamné à deux ans de prison ferme avec émission d’un mandat d’arrêt à son encontre, tandis que l’époux de l’accusée Tamazirt, Hafidh Akhenach, il a écopé de  deux ans de prison ferme.

Le reste des accusés qui étaient poursuivis pour abus de fonction, ont été  acquittés.

Lors de l’audience du 10 février en cours, le parquet avait requis 10 ans de prison ferme contre Djamila Tamazirt, 5 ans de prison assortie d’une amende de 3 millions DA contre le beau frère (époux de la sœur de l’accusé principale Tamazirt), Belmakki Nacer, avec émission d’un mandat d’arrêt international contre lui et une peine de 5 ans de prison assortie d’une amende de 3 millions DA contre Hafidh Akhenach, l’époux de l’accusé principale.

Pour le reste des accusés poursuivis pour mauvaise gestion et abus de fonctions, des peines de 4 ans de prison assorties d’une amende d’un (1) million DA ont été requises contre eux.

Nadi. K

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